Jill Bill nous propose (et on dispose) Gonzague pour la cour d e récré d'aujourd'hui...
avant de pondre mon chef d'oeuvre du jour qui restera dans toutes les mémoires pour des temps immémoriaux ,oui oui je sais, il y a dans la formulaton un petit truc contradictoire,j'ai réfléchi et j'ai d'abord pensé à Gonzague St Brice...
Je n'ai lu qu'un roman d e lui que j'ai d'ailleurs aimé,ma foi, à mon grand étonnement car je trouve l'homme si complexe et sophistiqué que j'ai caint d e retrouver çà dans son style , que nenni,rien d e pompeux, du beau français,une belle histoire....("les vieillards de Brighton")
du style, des styles il y en a chez lui , cet homme a une folie réfléchie qui me va tout à fait...J'avais vu une émission sur son intérieur....Si la visite vous tente, j'ai trouvé ce lien
http://www.interieurs.fr/tv/chez-gonzague-saint-bris#videos-associees
En essayant d e jouer avec son nom pour ne pas lui porter ombrage mais qu'il soit facilement reconnaissable quand même,j'ai tout à coup eu en mémoire, détail que j'avais absolument oublié,le nom d e religieuse prise par une de mes grand tantes carmélite,soeur Marie de Gonzague...(tata yéyette pour nous autres enfants)
Le vie de Marie de Gonzague peut vous intéresser ou pas,mais en lisant un article sur elle,que lis je?
début d e la citation
"Habile brodeuse
Les photos de 1895-1896 nous montrent Mère Marie de Gonzague en train de coudre, de rincer le linge, de faner (VTL, n°* 16, 17, 24, 25, 36). L'aristocrate savait travailler. Quels furent ses emplois de jeune carmélite ? Elle a sûrement brodé des ornements liturgiques, alors l'une des activités rémunérées du monastère. En 1865, ses sœurs « payèrent les fournitures de la belle écharpe qui fut brodée par elle ». La sacristie du Carmel garde toujours ce voile huméral blanc, orné au centre d'un Sacré-Cœur très en relief et d'épis d'or aux extrémités. Mmes de Virville(c'était son vrai nom,il s'agitd emembres de sa famille "terrestre" NDA) commandèrent plusieurs ornements brodés pour diverses paroisses.
Notons au passage les autres travaux qui assuraient aux carmélites leur subsistance. M. Cagniard les énumère, dans le style de l'époque, lors d'un sermon de vêture : « La Carmélite, sans interrompre ses tendres communications avec Dieu, travaille la laine et le lin, cultive les herbes et les racines, seul luxe permis à sa table; façonne sa robe de bure et sa chaussure de corde; elle confectionne les tuniques des prêtres; brode, avec l'or et l'argent, les ornements de l'autel; prépare avec la plus pure farine de froment le pain azime du sacrifice; c'est elle encore qui apprête les blanches aubes des lévites; mélange l'encens; enrichit son monastère de tous les instruments de pénitence, et monte les fleurs avec un art merveilleux; elle gagne ainsi son pain à la sueur de son front ! » (24-11-1858)."
fin de la citation
Il n'y a pas de hasard, vous dis je...je brode, tu brodes, elle brode....
Ma grand tante née à paris 20° le long de l'actuel parc de Belleville dans une rue qui n'existe plus dans son entier (donc pas pu voir où elle avait habité enfant) ,de racines mi reimoises, mi auboises et mi poitevines (oui çà fait trois MI, mais dans son cas c'est comme çà...) est d écédée chez les soeurs à moins de 100km de là où j'habite à présent....
une cour rue Piat,photo de Willy ronis http://www.argentic.fr/content/products/product_8303.jpeg
Pasolini a dit
"Ce qui nous incite à revenir en arrière est aussi humain
que ce qui nous pousse à aller de l'avant".
signé Mamazerty l'élucubrationniste