L'arbre qui se fait mal
À durer sous l'écorce,
Et davantage encore à vouloir se briser
Parfois, depuis le faîte.
- Pour décider après de tenter d'autres branches
Par où s'éparpiller
Dans des milliers de feuilles.
(extrait_Guillevic)
tu palpitais un peu trop quand le vent se levait....La plaie centrale qui ouvrait ton tronc grinçait au moindre souffle, menaçante...
Il a fallu t'abattre....
mais de ta souche naitra, grandira, un géant royal, seul et fier , régnant alentours...
car la vie est partout,grouillante ....
Image
Sous les herbes,
ça se cajole,
ça s’ébouriffe et se tripote,
ça s’étripe et se désélytre,
ça s’entregrouille et s’entrefouille,
ça s’écrabouille et se barbouille,
ça se chatouille et se dépouille,
ça se mouille et se déverrouille,
ça se dérouille et se farfouille,
ça s’épouille et se tripatouille.
Et du calme le pré
Est la classique image.
Guillevic ("Étier", poèmes 1965-1975 - éditions Gallimard, 1979)
j'ai retrouvé avec mille joies l'écriture limpide de Guillevic;vous pouvez le lire entre autre chez:
http://bengricheahmed.over-blog.com/article-guillevic-103217141.html